Dimanche soir, 22h. La maison est silencieuse, mon ordinateur ronronne, et moi… je bataille avec un script qui refuse obstinément de s’exécuter. Une seule ligne de code, une minuscule erreur, mais qui bloque tout.
Je me suis assis là, à fixer l’écran, un mélange de frustration et de fatigue. Et je me suis demandé : pourquoi je me mets autant de pression ? Mon SaaS à lancer, mes pages immersives pour Lady Beauty, mon script de scraping… toujours cette obsession de la perfection. Chaque détail doit être parfait avant de montrer quoi que ce soit. Mais est-ce vraiment ce que veulent les gens ?
Je repense à toutes ces heures passées à peaufiner des animations, à ajuster des couleurs, à optimiser des images… et je réalise que parfois, je rate l’essentiel : livrer, tester, apprendre. Parfois, l’itération vaut plus que la perfection. Ce bug, ce dimanche soir, n’était pas juste une erreur. C’était un miroir : est-ce que je bloque moi-même mon propre progrès en attendant que tout soit parfait ?
Il y a quelque chose de puissant à se rappeler : mieux vaut un produit imparfait que rien du tout. Mieux vaut partager ses idées, ses projets, ses lignes de code, et apprendre des retours, que rester dans le silence parfait de l’attente. Le progrès se construit dans l’action, pas dans l’illusion de la perfection.
Alors je vous pose la question : dans vos projets, professionnels ou personnels, combien de fois vous vous êtes arrêtés parce que vous vouliez que tout soit parfait ? Et comment vous avez réussi à lâcher prise pour avancer ?